Les aides financières pour rénover ses fenêtres

Vous envisagez le remplacement de vos anciennes fenêtres pour gagner en confort et réduire vos dépenses de chauffage en hiver? Retrouvez les avantages et les critères d’un vitrage performant, les aides au financement de votre projet et les actions complémentaires à prévoir pour des fenêtres réellement efficaces.

Pourquoi rénover ses fenêtres ?

Renforcer l’isolation de ses fenêtres, c’est gagner en confort et réaliser des économies substantielles sur sa facture d’énergie, à condition de sélectionner des vitrages performants.

Sensation de confort

Dans l’ancien, les fenêtres à simple vitrage constituent une source d’inconfort thermique qui pousse les habitants à surchauffer, en vain, à la période hivernale. Une pièce de vie idéalement chauffée à 19° C ou 20° C, mais affichant une faible isolation thermique au niveau des parois opaques et vitrées est soumise à des déperditions thermiques importantes qui créent une sensation de froid en dépit de la hausse du thermostat. Un phénomène parfois qualifié d’ « effet paroi froide » qui plonge les habitants dans un environnement humide susceptible d’affecter leur santé et celle du bâti. Car un autre phénomène est observé à proximité des fenêtres mal isolées dans un intérieur chauffé. La différence de température entre l’air ambiant entraine un phénomène de condensation avec pour conséquence le développement de moisissures nuisibles pour les habitants exposés et pour le bâtiment qui s’en trouve fragilisé. Le remplacement d’une fenêtre simple vitrage par du double vitrage fait partie des actions à mettre en place pour améliorer son confort au quotidien, mais les avantages ne s’arrêtent pas là.

Fenêtres mal isolé

Économies d’énergie

Une fois l’effet paroi froide traité, les occupants n’ont plus besoin de surchauffer pour compenser la sensation de froid. Par ailleurs, la rénovation des fenêtres mal isolées, qui constituent une rupture dans l’enveloppe du bâtiment, permet d’éradiquer les ponts thermiques et de réduire considérablement les pertes de chaleur. L’ampleur des économies d’énergie réalisables dépend bien entendu de l’état initial de la construction. Celle-ci avait-elle déjà fait l’objet d’une rénovation partielle ? Le logement a-t-il été construit avant ou après l’application des réglementations thermiques successives ? Sur ces questions, l’Ademe nous donne quelques indications. Selon les données communiquées par l’agence, dans une maison ancienne non rénovée et construite avant 1974, les fenêtres sont responsables d’environ 10 % à 15 % des pertes de chaleur.

Les critères techniques à connaître

La performance de la fenêtre repose sur la nature des menuiseries, mais aussi sur les propriétés du vitrage qui s’évaluent sur plusieurs critères :
- Uw : le coefficient de transmission thermique qui traduit la capacité d’isolation du vitrage ;
- Sw : le facteur solaire qui renseigne sur la part du rayonnement solaire traversant la paroi vitrée, et pouvant constituer une source d’apports de chaleur supplémentaires ;
- Tlw : le coefficient de transmission lumineuse, particulièrement utile pour trouver le juste milieu entre isolation renforcée et transmission de la lumière naturelle.

Par exemple, le triple vitrage présente un excellent coefficient de transmission thermique (Uw), mais au prix d’un moindre coefficient de transmission lumineuse (Tlw) par rapport au double vitrage.

Les propriétés du vitrage sont un élément central, mais la qualité de la mise en œuvre est tout aussi déterminante dans l’amélioration des performances thermiques de la paroi. Le rôle des protections solaires n’est pas non plus à négliger. La pose de volets performants contribue à réduire les pertes de chaleur et renforce ainsi l’isolation entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment en réduisant encore les pertes de chaleur.  

Les aides à la rénovation : comment financer le remplacement des fenêtres ?

Les aides nationales à la rénovation mises en place par l’État ont pour but d’inciter les particuliers à mener des actions d’amélioration des performances énergétiques de l’habitat. À ce titre, la liste des travaux, équipements et matériaux éligibles répond à des critères techniques très strictes. Ainsi, MaPrimeRénov’ le nouveau dispositif lancé en janvier 2020, ne couvrent que le remplacement de fenêtre simple vitrage par un vitrage performant conformément aux critères techniques imposés. Les montants accordés varient selon les revenus du ménage avec des primes plus importantes réservées aux foyers aux revenus modestes et très modestes. Pas de différenciation pour la TVA à taux réduit qui s’applique au taux avantageux de 5,5 % pour l’installation d’un vitrage performant en remplacement des fenêtres simple vitrage. L’éco-prêt à taux zéro peut également financer ce type d’action sur les parois vitrées à hauteur de 7 000 €. Si le changement de fenêtre intervient dans le cadre d’un projet de rénovation globale, celui-ci peut par ailleurs permettre d’atteindre le seuil des 35 % de gain énergétique après travaux, imposé par certains dispositifs comme le programme Habiter Mieux de l’Anah, une aide conditionnée au niveau de revenus du demandeur.

Qu’en est-il des aides financières pour la pose de volets ?

La pose de volets isolants a longtemps fait partie des dépenses éligibles au Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE). Un dispositif aujourd’hui révolu au profit du dispositif simplifié MaPrimeRénov’. Comme le passage du double vitrage au double vitrage renforcé (VIR) ou au triple vitrage, la pose de volets isolants constitue un gain de confort indéniablemais ne rentre pas dans le cadre des actions prioritaires encouragées par le gouvernement. À savoir la rénovation des logements les plus énergivores afin de réduire à terme la consommation énergétique, et donc les émissions de gaz à effet de serre, du parc résidentiel français.

Comment mettre les volets à profit dans ma stratégie de maîtrise de la consommation ?

S’ils ne sont plus couverts par les grandes aides nationales à la rénovation, les volets n’en restent pas moins un outil stratégique dans la réduction des dépenses énergétiques du logement.

Les volets pour réduire les dépenses énergétiques

Dans cette optique, l’installation de volets connectés est incontournable. Grâce à la commande à distance, les équipements de protection solaire rejoignent la liste des appareils pouvant faire l’objet d’une programmation efficace en matière de dépense énergétique. Les économies d’énergie sont notamment attendues à la saison estivale pour les logements équipés d’un système de climatisation. Grâce à des plages de fermeture des volets aux heures où les parois vitrées sont le plus exposées au rayonnement solaire, l’espace intérieur est préservé des apports de chaleur considérable en journée. En l’absence de climatisation, cette stratégie permet aux habitants de mieux maîtriser la montée en température à l’intérieur du logement. L’ouverture et la fermeture programmées des volets offre également un équilibre optimal entre apports de lumière naturelle et réduction des pertes de chaleur à la nuit tombée. En hiver, les volets se referment en soirée dès que les températures commencent à chuter, puis s’ouvrent dès l’aube afin de profiter au maximum de la lumière naturelle et de limiter le recours à l’éclairage artificiel.

Pour cela, il n’est pas nécessaire de changer de volets. Que vous ayez des volets battants, coulissants ou encore roulants, il est tout à fait possible d’ajouter une motorisation adaptée à la configuration de votre volet. Puis d’ajouter une horloge programmable pour les volets battants traditionnels ou de la domotique pour gérer l’ouverture et la fermeture depuis le smartphone.

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